Mastopexie, comment se déroule la consultation ?

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La mastopexie est un lifting des seins. La poitrine, avec l’âge, le poids et la gravité, diminue, surtout après des situations de changement de volume des seins, comme la grossesse et l’allaitement. La glande mammaire est attachée à la peau par une série de ligaments qui sont affaiblis, ce qui fait que tout le sein, y compris l’aréole et le mamelon, est plus bas.

Le type de peau de chaque femme doit également être pris en compte. Chez les patients à la peau fine ou chez ceux qui ont des stries apparues, l’élasticité cutanée est très faible, de sorte que la chute du sein est plus aiguë et donne la sensation d’un sein vide.

Quels sont les types de mastopexie existants, avec ou sans prothèse ?

Pour le lifting seins à Paris , le spécialiste en chirurgie plastique, esthétique et reconstructive devra déplacer l’aréole et le mamelon, ainsi qu’enlever l’excès de peau et remodeler, surtout, le pôle inférieur qui, avec la chute, acquiert une forme plus carrée. Si nous avons un sein qui, en même temps qu’il est tombé, a perdu du volume, qui remplit à peine le soutien-gorge, nous devrons ajouter une prothèse mammaire afin de remplir le décolleté, de donner de la fermeté et de maintenir le sein dans sa position.

Si les seins sont gros mais que ce qui vous gêne est l’affaissement et la forme, vous pourrez soulever le sein et profiter de la glande elle-même pour modeler et donner au sein une meilleure apparence.

Y aura-t-il toujours des cicatrices dues à une mastopexie ?

On ne peut pas lever la poitrine sans cicatrices. L’importance des cicatrices dépend du degré d’affaissement de chaque sein. Dans certains cas, une augmentation mammaire avec une cicatrice autour de l’aréole suffit, tandis que dans d’autres, il faut ajouter une cicatrice verticale et même horizontale, le T inversé. L’important est d’obtenir un bon résultat, le plus longtemps possible, et de bien soigner les cicatrices qui, avec le temps, peuvent devenir imperceptibles.

Comment savoir quelle est la technique de mastopexie la plus recommandée ?

Il est nécessaire de faire une bonne évaluation en consultation pour pouvoir décider si plus de volume est nécessaire ou non, quel type de prothèse peut être le plus recommandable, s’il est nécessaire d’avoir une cicatrice aréolaire ou d’en ajouter d’autres, entre autres aspects à étudier.

Risques possibles de la mastopexie

Le principal risque de mastopexie est la récidive, c’est-à-dire que le sein tombe à nouveau. C’est pourquoi il est important d’éviter les très gros volumes, surtout dans les peaux peu élastiques, celles qui sont fines et qui présentent des vergetures. Comme pour toute autre intervention, il existe des complications découlant d’une chirurgie mammaire, telles qu’une infection, une mauvaise cicatrisation, des problèmes avec la prothèse… qui, dans tous les cas, sont contrôlées lors de la consultation ultérieure et ne sont pas fréquentes.

L’âge, la perte de poids, la grossesse et l’allaitement font que la force de gravité agit sur le sein de la femme. Ce relâchement, cette flaccidité ou cette affaissement est très fréquent au fil des ans dans les seins moyens ou grands. Elle peut également survenir après une grossesse, un allaitement ou une perte de poids. La possibilité de repositionner les seins à leur place optimale est la mastopexie, une chirurgie que nous pratiquons pour relever les seins en cas d’affaissement (ptose mammaire).

Le nombre exact de mastopexies réalisés  est difficile à connaître en raison du grand biais qui peut exister du fait de l’intrusion professionnelle importante qui existe dans notre spécialité, souligne le chirurgien. Les derniers chiffres enregistrés par le Secpre datent de 2014 et sont les suivants : 2 452 femmes ont subi une mastopexie et 3 970 une mastopexie plus une augmentation ; ainsi, environ 6 500 opérations de mastopexie ont été réalisées par an.

En fait, la mastopexie est souvent associée à une augmentation de volume avec les implants mammaires (mammoplastie d’augmentation), puisque le sein est vide, ou à une mammoplastie de réduction dans les cas où le sein est trop volumineux. Cela peut améliorer le décolleté de la femme, dans le premier cas, et obtenir un résultat plus harmonieux et esthétique, dans le second cas.

Fonctionnement et recouvrement

La durée de cette opération dépend beaucoup de chaque cas, mais on peut dire qu’elle dure entre 2 et 4 heures. Le spécialiste de la Plastic, Reconstructive, indique que c’est généralement une intervention peu douloureuse et de caractère ambulatoire (hôpital de jour) qui permet une récupération rapide du patient, avec une incorporation à la vie active entre 5 et 7 jours plus tard. Elle est donc de plus en plus demandée dans nos consultations, atteignant un taux de 20 %.

Selon le degré d’affaissement et de flaccidité de la poitrine, ajoute l’expert, l’excès de peau doit être résolu par des incisions qui se dissimulent avec le temps, devenant ainsi méconnaissables même pour le patient, malgré le fait qu’elles nécessitent un processus de soins simple pendant la première année. Cependant, ce n’est pas une préoccupation majeure pour la femme de voir sa poitrine plus esthétique et rajeunie.

Quant à la période post-opératoire, c’est très simple, puisqu’il s’agit d’une opération qui ne fait pas mal. Vous ne devrez porter un pansement que quelques jours et un soutien-gorge de sport pendant un mois. Il est important de ne pas faire de mouvements brusques avec les bras ou de prendre trop de poids.

Les résultats de cette technique sont-ils durables ? Le chirurgien nous rappelle que son effet est durable, bien que nous recommandions une hydratation générale et des soins anti-gravité similaires à ceux recommandés pour toute femme n’ayant pas subi d’opération, en appliquant une crème hydratante après la douche et en portant un soutien-gorge sans cerceau chaque fois que cela est possible. Bien que la descente des seins dans le temps soit très dépendante des caractéristiques des tissus de la femme et de leur entretien, avec la mastopexie, une forme plus ronde et esthétique est généralement maintenue.

Je vous recommande de prendre plus d’amples informations ici : https://www.doctissimo.fr/html/beaute/chirurgie-esthetique/articles/16038-ptose-mammaire.htm

Quels sont les risques de cette technique ?

Les risques liés à la mastopexie sont peu nombreux, pour autant qu’elle soit pratiquée par un spécialiste en chirurgie plastique, esthétique et reconstructive correctement formé, en précisant qu’il existe des cas comme, par exemple, les femmes qui fument, où des complications peuvent survenir. Chez les patients qui fument, la microcirculation, qui est chargée d’amener le sang vers les tissus pour la guérison, est très altérée. Lorsque plusieurs facteurs se conjuguent comme la grande mobilisation des tissus qui doit se faire dans une mastopexie pour maintenir en vie l’aréole complexe-mamelon tout en la mobilisant à sa position idéale, si à son tour sont fumeurs car le risque de nécrose tissulaire augmente de façon exponentielle .

Une femme qui subit une mastopexie pourra-t-elle allaiter ?

La sensibilité des seins et le complexe aréole-mamelon sont touchés au premier stade postopératoire, mais ils se rétablissent normalement de la même manière que le précédent en quelques semaines. La capacité à allaiter ne peut être assurée après cette intervention, étant très dépendante de la technique utilisée en fonction du degré de chute et de l’état hormonal pendant la puerpéralité.

Plus précisément, et selon Placer, les techniques qui mobilisent peu de tissus (mastopexie péri-aréolaire et circonverticale) seraient plus compatibles avec l’allaitement ultérieur que celles qui mobilisent plus de tissus (mastopexie sage et cicatrice en T inversé).

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